Test «Mario + The Lapins Crétins»: presque aussi tactique que «XCOM», mais moins stressant
7/9/2017
Jeu tactique, adapté aux débutants et très tumultueux. En fait, tout porte à croire que le mélange d’Ubisoft entre lapins déjantés et Super Mario est voué à l’échec. Mais avec «Mario + The Lapins Crétins» est paru l’un des jeux tactiques le plus réussi et le plus drôle qui devrait rendre jaloux les non-détenteurs de Switch.
À la base, je voulais ne rien écrire sur «Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle». Comme le test n’est pas sorti à temps pour le lancement du jeu, je me suis dit: «ça n’en vaut pas la peine». Grossière erreur! Après avoir obtenu une version test d’Ubisoft, le jeu m’a littéralement ensorcelé.
Tactique et abordable à la fois
Comme le titre «Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle» l’indique, le jeu mélange les lapins déjantés d’Ubisoft avec le fameux plombier Nintendo. La raison pour laquelle ces deux univers se sont rencontrés a quelque chose à voir avec une machine à laver à voyager dans le temps, un aspirateur robot Roomba parlant et une invention nommée SupaMerge. Le scénario est réalisé de manière amusante, mais n’est pas vraiment essentiel pour le jeu.
Le jeu se compose de deux parties. À travers des univers fantastiques, vous dirigez, en temps réel, votre équipe composée de personnages «Super Mario» et de Lapins Crétins déguisés en personnages «Super Mario». Là-bas, vous résolvez des énigmes, collectez des pièces et trouvez des caisses cachées. Ces étapes sont principalement créées pour se divertir entre le véritable gameplay. Dès que vous arrivez dans une arène, le jeu bascule en mode tour par tour. Les joueurs «XCOM» se sentiront tout de suite à l’aise. Ne vous laissez pas tromper par le look mignon et les grimaces des Lapins Crétins. Derrière «Mario + The Lapins crétins Kingdom Battle» se cache un véritable jeu de stratégie. Avec Mario et deux partenaires échangeables, vous devez essayer d’éliminer tous les ennemis ou d’atteindre la fin du niveau avec au moins un personnage. De temps en temps vous êtes confrontés à des combats de boss et à des missions d’accompagnement exigeantes.
Vous disposez de différentes actions par personne et par coup. Vous pouvez vous déplacer, tirer ou utiliser une action spéciale – peu importe l’ordre. Les ennemis à l’abri sont mieux protégés que s’ils étaient à découvert. La même chose est valable pour vous. De plus, vous pouvez courir à travers vos adversaires. Ce n’est pas seulement drôle à voir, mais leur fait aussi perdre de la vie. Vos personnages peuvent aussi se propulser dans les airs et, si vous avez appris la faculté nécessaire, pouvez même atterrir sur la tête de l’ennemi. Ainsi, d’innombrables possibilités tactiques sont créées. Traverser d’abord un ennemi, ensuite continuer en direction d’un coéquipier qui vous catapulte vers un autre ennemi et, en passant, tirer une salve dans l’arrière-train de la prochaine boule de poils.
Grâce aux mécanismes de saut et aux tuyaux de transport, les niveaux sont jouables de manière très différente. Cependant, vos ennemis usent aussi de leurs capacités et de leur répertoire de mouvements. Ainsi, les combats sont dynamiques et variés. Si vous voulez que votre équipe arrive à atteindre son objectif, il vous faut, comme pour une énigme, bien planifier vos coups.
Le jeu débute à un niveau relativement simple et vous explique pas à pas les nouveaux mécanismes. Je n’ai jamais eu l’impression d’être perdu. Dès le niveau 3, au plus tard, la difficulté augmente significativement. Les ennemis deviennent plus méchants, reçoivent de nouvelles habiletés et font tout pour rendre votre vie infernale. À propos d’enfer: contrairement aux autres jeux Nintendo dans «Mario + The Lapins Crétins», on entend des jurons et les lapins sont parfois vêtus de costumes S&M. Après qu’Ubisoft ait mis une arme dans les mains de Mario, ce n’est finalement pas vraiment une surprise. Si vous avez du mal à progresser, vous pouvez aussi opter pour le mode Facile. Si vous échouez à une mission, vous pouvez la retenter immédiatement – sans temps de charge et sans conséquence.
S’équiper et améliorer son équipement
«Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle» offre aussi quelques éléments de jeu de rôle. Il ne débloque pas seulement des personnages qui se différencient de par leur style de jeu, vous pouvez aussi acheter de nouvelles armes et marquer de nouveaux points dans votre arbre de compétences. Vous recevez, par exemple, la possibilité de vous guérir ou de tirer automatiquement deux fois sur un ennemi qui sort de sa cachette.
«Super Mario»: drogue pour débutant
«Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle» aurait très bien pu fonctionner sans Super Mario. Personnellement, j’aurais préféré Rayman et toute son équipe. Le style graphique des derniers jeux «Rayman» aurait été parfait. Il est clair que l’italien à la moustache attire plus l’attention. Et le mélange des deux mondes fonctionne étonnamment bien.
Le principe du jeu est certes moins complexe que dans «XCOM 2», la référence du genre, mais offre parfois de plus grandes libertés tactiques. Vous êtes plus libre dans le choix de vos actions et la grande liberté de mouvement assure un nombre important d’options d’attaque.
Que ce soit à petites doses ou durant plusieurs heures d'affilée, «Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle» est génial. Le design est simple, mais cohérent, les animations des Lapins Crétins sont géniales et le gameplay offre de la diversité grâce aux nombreux nouveaux défis. Si vous attendiez encore une bonne raison pour acheter une Nintendo Switch, là voilà. Pour moi, c'est l’exemple parfait de la raison pour laquelle une console portable est géniale. «Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle» est certainement le meilleur mashup depuis «Kingdom Hearts» et ne fera certainement pas seulement le bonheur des fans de «XCOM».
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Philipp Rüegg
Senior Editor
Philipp.Rueegg@digitecgalaxus.chEn tant que fou de jeu et de gadgets, je suis dans mon élément chez digitec et Galaxus. Quand je ne suis pas comme Tim Taylor à bidouiller mon PC ou en train de parler de jeux dans mon Podcast http://www.onemorelevel.ch, j’aime bien me poser sur mon biclou et trouver quelques bons trails. Je comble mes besoins culturels avec une petite mousse et des conversations profondes lors des matchs souvent très frustrants du FC Winterthour.
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