

Samsung Galaxy Watch : le plus beau bloc de tous

La Samsung Galaxy Watch fait tout plutôt bien et rien vraiment mal. Découvrez ce qu'elle a à offrir et si une mise à niveau pour les propriétaires de son prédécesseur, la Gear S3, en vaut la peine.
Août 2018. À New York, Samsung présente le successeur de la Gear S3 Frontier. Gear S untel, telle était jusqu'à présent la dénomination habituelle des smartwatches de Samsung. Avec le modèle qui lui succède, baptisé "Galaxy Watch", cela prend fin. Mais la montre intelligente n'a pas seulement un nouveau nom, elle a aussi un nouveau processeur qui est censé être particulièrement efficace sur le plan énergétique.
Et elle est sacrément belle.
Style Check : tellement réussi
Aujourd'hui, un peu plus d'un mois après la présentation du produit, je regarde le modèle de 63 grammes avec un boîtier de 46 mm de diamètre. Pas de problème pour moi grâce à mon poignet large, mais ce bloc n'est pas fait pour les poignets délicats.
En revanche, la Galaxy Watch est très élégante et il est difficile de la distinguer visuellement d'une montre analogique. L'écran imite un cadran qui semble effectivement se trouver 2 à 3 millimètres sous le verre Gorilla. Et si le bruit habituel du tic-tac d'une montre analogique vous manque, vous pouvez l'activer si vous le souhaitez : Un doux tic-tac retentit alors dans les haut-parleurs intégrés - génial!

La smartwatch possède un écran AMOLED de 1,3 pouce avec une résolution de 360 × 360 pixels. Elle est donc de la même taille que son prédécesseur Gear S3 Frontier et légèrement plus petite que la Apple Watch Series 4. Les deux plus petits modèles ont en revanche un écran de 1,2 pouce.
En ce qui concerne la luminosité, je n'ai rien à redire : Un capteur adapte automatiquement la luminosité à la lumière ambiante, ce qui permet à l'écran de rester toujours lisible, même en plein soleil.
En revanche, je suis un peu déçu par le bracelet sport. Comme Samsung veut que sa Galaxy Watch soit aussi un peu une montre de sport, le boîtier en acier inoxydable n'est livré qu'en combinaison avec un bracelet en silicone. J'aurais préféré quelque chose de plus noble. Une alternative est offerte par les bracelets de Strap Studio, qui sont d'ailleurs également disponibles chez nous.

C'est pourtant une critique de haut niveau en matière de design. Cela fait plusieurs jours que mes collègues de la rédaction me complimentent sur ma nouvelle montre très chic (je ne peux malheureusement pas la garder). Et je me surprends régulièrement à fixer mon poignet avec satisfaction. Je ne me connais pas si vaniteux que ça.
Les boutons Home et Back sur le côté droit du boîtier et la lunette sur le verre sont également très utiles. Ils me permettent de naviguer facilement entre les applications et de faire défiler les pages. Facilité d'utilisation : top.
Logiciels, batterie et puissance de calcul
Le système d'exploitation a fait parler de lui avant le lancement. En effet, le nom "Galaxy Watch" a déjà fuité plusieurs jours avant la présentation proprement dite. Jusqu'à présent, Samsung n'a étiqueté que des smartphones sous le nom de "Galaxy". Les observateurs ont donc supposé que la Galaxy Watch fonctionnerait avec le système d'exploitation Wear OS basé sur Android.
Mais ce n'est pas le cas, car Samsung est resté fidèle à Tizen OS 4.0. Le logiciel est compatible avec les smartphones fonctionnant sous Android 5 ou une version ultérieure, ainsi qu'avec l'iOS d'Apple. La montre intelligente est couplée à l'appareil mobile via Bluetooth. Une variante 4G sera également proposée. Quand ? Pour l'instant, c'est début novembre. Nous vous le ferons savoir.
La Galaxy Watch est alimentée par 768 Mo de mémoire vive et le nouveau processeur Exynos 9110. Le processeur à deux cœurs est cadencé à 1,15 Ghz chacun. Samsung lui-même affirme que le nouveau processeur est nettement plus économe en énergie que l'Exynos 7270 utilisé dans les modèles précédents, ce qui a un impact positif sur l'autonomie de la batterie.

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C'est une affirmation à laquelle je souscris. En fait, je n'ai rechargé la smartwatch que tous les quatre à cinq jours environ, malgré une utilisation intensive. La durée de vie n'a chuté de manière spectaculaire que lorsque j'ai activé le partage permanent de la localisation, c'est-à-dire le GPS. Mais si la batterie tient si bien le coup, c'est aussi grâce à sa capacité de 472 mAh, soit 100 mAh de plus que son prédécesseur. Les deux plus petits modèles de Galaxy Watch doivent se contenter d'une batterie nettement plus petite, de 270 mAh.
Un processeur puissant et une batterie longue durée - pendant mes deux semaines de test, la smartwatch n'a jamais été lente ou saccadée. Les swipes d'une application à l'autre sont souples, toutes les applications s'ouvrent rapidement et réagissent promptement aux entrées. Des plantages ou des arrêts sur image ? Pas de problème.
Petit conseil : vous pouvez remplir la mémoire interne de 4 GB avec de la musique de votre smartphone via l'application Galaxy Wear. Si vous connectez ensuite la smartwatch à des écouteurs sans fil via Bluetooth, elle devient un lecteur MP3 de remplacement. Vous pouvez ainsi faire du jogging, du fitness ou toute autre activité tout en écoutant de la musique sans votre smartphone.
De nombreuses applications utiles autour de la vie active
Comme les smartwatches sont de plus en plus souvent des montres de sport, la Galaxy Watch a été dotée d'un grand nombre d'applications et de fonctionnalités qui tournent principalement autour de l'application Samsung Health.

C'est ainsi qu'elle crache une sorte de "briefing quotidien" qui s'affiche à l'écran chaque fois que la smartwatch est attachée au poignet le matin. Le briefing affiche des informations utiles comme la date, la météo et les rendez-vous ou rappels à venir. Le soir, lorsqu'on retire la montre, on obtient un résumé de la journée qui indique si les objectifs d'activité - par exemple le nombre de pas effectués ou le nombre de minutes actives - ont été atteints. Et les prévisions météo pour le lendemain sont également fournies. Pas mal du tout.
Bien sûr, l'application Health me permet également d'enregistrer les phases de sommeil, de mesurer le pouls et de compter le nombre de pas ou de calories effectués chaque jour. De plus, vous pouvez suivre 40 activités sportives telles que le jogging, la natation, le vélo ou la musculation, contre 17 pour la Samsung Gear Sport.

En parlant de natation : La smartwatch est certifiée IP68 et peut être emmenée en toute confiance dans l'eau. Une fonction utile de blocage de l'eau empêche la Watch d'interpréter par inadvertance les éclaboussures d'eau comme des gestes ou des contacts. La directrice marketing Andrea Jacob a pris un exemplaire lors de son entraînement de natation hebdomadaire et a délibérément comparé des pommes et des poires : Dans environ trois semaines, vous pourrez lire un test comparatif entre la Galaxy Watch et la Garmin fenix 5S Plus.
Tout ce tracking a aussi son côté obscur. Je constate régulièrement que les pas effectués sans montre au poignet donnent l'impression d'être gaspillés parce qu'ils ne sont pas enregistrés. La montre utilise des biomarqueurs - dont je n'ai pas la moindre idée - pour mesurer le niveau de stress actuel. Chaque fois que j'ai semblé stressé à ma montre, elle m'a demandé de faire des choses comme des exercices de respiration. Même pendant la rédaction de cet article, on m'a demandé à plusieurs reprises d'être plus actif et de faire des torsions. Pourtant, je suis le calme incarné, hmpf!

Je suis d'accord, tout cela part d'une bonne intention. Et mes hanches me disent que je devrais être un peu plus réceptive à ce genre de conseils. Mais le fait d'être toujours en train de sonner, de vibrer et de me presser d'être plus actif m'agace. Heureusement, la plupart des fonctions - comme ce tour de passe-passe de mesure du stress - peuvent être désactivées
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Haut-parleur et microphone intégrés
La smartwatch possède des haut-parleurs et un microphone intégrés à gauche du boîtier. Cela me permet de répondre directement aux appels sur la Galaxy Watch et de parler dans la montre à la manière de David Hasselhoff dans "Knight Rider". Cela s'est avéré utile lorsque je conduis, par exemple, car je n'ai pas de kit mains libres. Il va de soi que lorsque je conduisais, mes deux mains restaient sur le volant.
La qualité des haut-parleurs ne gagnera certainement pas de prix, mais personne ne l'attend de haut-parleurs intégrés dans un boîtier de montre. Pour la version 4G, qui fonctionne avec l'eSIM, la fonction haut-parleur devrait être particulièrement utile, car elle permet de laisser son appareil mobile à la maison lors d'un entraînement en plein air.
Petit aparté : oui, grâce au microphone et à Bixby, la smartwatch peut également être commandée par la voix. Et oui, Bixby est toujours aussi inutile que la notice d'emballage la plus longue du monde, car il ne comprend que l'anglais et ne sait rien faire de la Suisse.
Conclusion : recommandation d'achat presque sans réserve
Si quelqu'un me demandait si je recommanderais cette smartwatch, ma réponse serait : oui, définitivement, avec un petit "mais".
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Le "mais" concerne les propriétaires du modèle précédent Gear S3 Frontier qui envisagent une mise à niveau. Car la Galaxy Watch n'offre pas vraiment beaucoup de nouveautés. Les deux modèles ont pratiquement le même aspect, la même taille et la même résolution. Ils sont tous deux protégés contre l'eau et la poussière selon la certification IP68, MIL-STD-810G et jusqu'à 5 ATM. En revanche, les nervures de la lunette sont aussi fines que celles de la Gear S3 Classic, et sous le boîtier se trouvent quatre LED vertes qui brillent sur la peau pour mesurer le pouls.
Samsung semble s'être plutôt concentré sur les points forts existants. Ainsi, la batterie, qui tient entre quatre et cinq jours selon l'utilisation que j'en fais, est une tuerie. La puissance de calcul sous le capot a été améliorée et permet au logiciel sans bug de fonctionner en douceur.
La Galaxy Watch est donc une smartwatch pour tous ceux qui n'en possèdent pas encore, mais qui ne veulent pas se contenter de montres d'entrée de gamme (trop) bon marché. Avec son design en acier inoxydable, elle est sacrément élégante et sa finition est excellente. Le logiciel Tizen offre une multitude de fonctions utiles et l'application Health vous tient en haleine. Et oui, l'écran AMOLED, qui imite à s'y méprendre un vrai cadran, est un vrai régal pour les yeux.
Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouver un moyen de garder ce modèle d'essai.


Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»