Test de produit

Loupedeck à l'essai : que vaut le contrôleur Lightroom ?

Milad Ahmadvand
7/9/2017
Traduction: traduction automatique

Adobe Lightroom est l'un des logiciels de retouche photo préférés de nombreux photographes. Il existe désormais un contrôleur spécialement conçu pour simplifier considérablement l'utilisation - pour un prix élevé. L'essai montre si l'investissement en valait la peine.

Celui qui fait beaucoup de photos et préfère passer son temps dehors sur le plateau plutôt que devant son ordinateur est heureux de chaque minute qu'il peut économiser sur son écran. C'est exactement ce que promet le Loupedeck, une console qui permet d'utiliser Adobe Lightroom de manière plus efficace. Pour moi, c'est une raison suffisante pour examiner le Loupedeck de plus près.

La livraison du Loupdeck contient peu de choses superflues :

Il y a l'unité de commande elle-même, une note avec un lien vers le site web du Loupdeck où vous pouvez télécharger le logiciel d'installation correspondant et un livret avec des informations légales. C'est tout ce qu'il y a à dire. Si vous souhaitez néanmoins voir une vidéo d'unboxing, n'hésitez pas:

L'installation se déroule sans problème, mais suppose que vous soyez connecté au réseau. Le tout se déroule de manière auto-explicative. Vous téléchargez le logiciel correspondant à votre système d'exploitation, vous installez le logiciel et vous lancez Lightroom. Et c'est tout. L'unité de commande est toujours active lorsque le programme est ouvert et déjà préprogrammé ; mais elle peut aussi être partiellement personnalisée.

Au premier abord, le Loupedeck fait bonne impression. Le design est simple et beau et, surtout, il est agréable à tenir en main. On a envie de commencer tout de suite. Cependant, j'ai remarqué un point négatif dès les premiers pas : Certaines touches réagissent difficilement et il faut exercer une certaine force pour les enfoncer. C'est un peu décevant pour le prix élevé de 399 francs. Mais si l'outil me fait réellement gagner le temps que j'espère, il aura valu chaque centime.

L'enjeu est de taille

Pour presque toutes les fonctions de Lightroom, la platine a prévu des commandes ou des boutons correspondants, ce qui vous évite de vous déplacer avec la souris. C'est du moins ce que prétend le fabricant. En fait, je n'ai pas souvent besoin de la souris et lorsque je l'utilise, c'est soit par habitude, soit pour ajuster certains réglages que la platine ne couvre pas.

Bien que je doive encore regarder les boutons de temps en temps pour m'assurer que je n'appuie pas sur les mauvais, je constate que l'édition est plus facile et surtout plus rapide. En tournant les boutons, je peux augmenter les noirs avec précision, ajuster les hautes lumières avec précision et j'ai vite pris le coup de main, au sens propre du terme. Travailler avec la platine est un plaisir et le passage de la souris et du clavier à un seul élément n'est pas aussi important que je le craignais.

Comme vous en avez l'habitude sur un clavier normal, vous avez en bas à droite les touches fléchées qui vous permettent de naviguer dans les images. Le système de notation sous forme d'étoiles et de couleurs fonctionne également très bien. Cela me permet de faire rapidement une présélection et de me concentrer ensuite sur celle-ci lors du développement de l'image.

Les photos peuvent être redressées à l'aide de la grande roue située à gauche du plateau, appelée "Rotate". Il est dommage que la fonction Upright de Lightroom, que j'aime bien utiliser d'habitude, n'ait pas été prise en compte ici. Je dois donc reprendre la souris pour certaines images avec des lignes descendantes. Cela fait, je peux facilement et rapidement commencer à modifier le contenu de l'image. Qu'il s'agisse de l'exposition générale, des ombres, des noirs ou des hautes lumières : Le Loupedeck dispose d'un curseur pour toutes les valeurs et de curseurs correspondants pour toutes les couleurs. L'édition est particulièrement amusante avec la platine et se fait sans aucun retard.

Je suppose que c'est la manipulation des couleurs qui me fait gagner le plus de temps. Même si mes images sont en noir et blanc, j'aborde chaque teinte séparément et je modifie sa tonalité/luminance. Le Loupedeck me facilite la tâche en préparant toutes les teintes sous forme de curseurs. En plus des huit curseurs, j'ai la possibilité de choisir si je veux modifier la tonalité, la saturation ou la luminance. Une fois sélectionnée, je peux déplacer le curseur de chaque couleur vers le haut ou vers le bas pour augmenter ou diminuer sa valeur.

Grâce au Loupedeck, je peux afficher mes images en plein écran et m'immerger complètement dans les détails sans avoir à voir les barres de Lightroom. On ne saurait trop insister sur ce point, c'est un grand plus ! J'aimerais ne pas avoir à quitter le mode plein écran. Mais je dois quand même le faire de temps en temps.

Le fabricant veut améliorer les choses

Comme je règle en plus la courbe de gradation dans mon propre flux de travail, je ne peux pas éviter de passer par la souris. En effet, le Loupdeck n'a pas prévu de boutons/molettes à cet effet. J'ai trouvé une petite astuce plus tard, et elle est liée à une autre fonction intéressante de la platine : Le Loupedeck offre la possibilité d'assigner des presets personnalisés aux boutons P1-P8. C'est génial et cela me facilite grandement la tâche. J'ai notamment utilisé cette possibilité pour sauvegarder trois courbes de gradation différentes. Cela fonctionne très bien dans la plupart des cas, mais ce n'est pas une solution très propre. J'ai donc contacté le fabricant pour savoir si cette fonction (importante pour moi) allait arriver avec une mise à jour. La réponse, en résumé : En raison de la forte demande, nous travaillons à sa mise en œuvre, mais ce n'est pas facile. Mais je peux espérer et, en attendant, je me débrouille aussi avec mes presets et, en cas de besoin, la prise en main de la souris.

Si j'ai plusieurs images du même décor, je peux copier/coller le réglage complet d'une image sur les autres. Là encore, je gagne beaucoup de temps : une fois que tout est copié sur l'image suivante, je n'ai plus qu'à tourner un ou deux curseurs le cas échéant et je peux passer directement à la prise de vue suivante.

Dans Lightroom, je n'utilise que rarement, voire jamais, des filtres dégradés pour mes images. En ce sens, l'absence de possibilité de dessiner directement des filtres dégradés avec la console ne me dérange pas. En revanche, si vous utilisez souvent le pinceau, vous pourrez aussi le faire avec le Loupedeck : Le panneau de contrôle dispose d'un bouton à cet effet. Avec la souris, vous pouvez alors définir directement vos zones d'image et les éditer selon vos souhaits à l'aide de curseurs (contraste, exposition, etc...).

Bien sûr, la platine peut faire encore plus. Vous pouvez améliorer la netteté des images et réduire le bruit. Il est également possible de zoomer directement sur l'image, mais vous devez alors choisir le cadrage avec la souris ; vous pouvez afficher des vues avant/après d'une image éditée et, en appuyant sur un bouton, vous pouvez convertir votre prise de vue couleur en une image noir et blanc.

Mon bilan :

Le Loupedeck est plus qu'un gadget. Il m'aide réellement à terminer mes reportages plus rapidement, apportant ainsi une valeur ajoutée à mes clients (livraison plus rapide) et me permettant de passer plus de temps libre avec ma famille. C'est très précieux pour moi. Mais le pont a aussi ses défauts. Ainsi, la finition n'est pas tout à fait propre, car certaines touches ne peuvent être actionnées qu'avec une certaine pression. Il me manque également une ou deux fonctions essentielles. Mais il semble que je ne sois pas le seul, et que les fabricants se penchent sur une solution sous la forme d'une mise à jour.

Je recommande cette platine à tous ceux qui ont besoin de faire beaucoup d'édition. Je suis sûr que plus d'un photographe de mariage/reportage apprécierait la console. En revanche, si vous ne rentrez chez vous qu'occasionnellement avec plus de 100 photos, vous vous en sortirez très bien sans la platine. Mais le poste de travail n'aura pas l'air aussi chic.

Si vous avez des questions sur le Loupedeck, n'hésitez pas à les poser dans les commentaires. Je m'efforcerai de vous répondre dans les meilleurs délais.

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Père, photographe et amoureux de Winterthour. Dans ma vie, j’ai dû m’habituer à de nombreux nouveaux endroits et cultures; la dernière fois à Winterthour et à la Suisse. Cela fait de moi un observateur intéressé, qui essaie tout le temps de savoir comment fonctionne le nouvel environnement. La photographie m’y aide beaucoup et me conduit dans différents lieux de ce nouveau pays de résidence. Elle m’ouvre des portes et permet de m’exprimer.
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