
Nouveautés + tendances
Est-ce la fin du home ciméma 3D?
par Luca Fontana
Personnellement, je vous conseille de regarder ces dix films en 3D. Bien entendu, c’est une question de préférence, et c’est justement la raison pour laquelle je souhaite connaître vos films 3D préférés.
La 3D n’a pas la vie facile; pas dans le home cinéma en tout cas. Il existe assez de raison, et toutes les énumérées dans cet article serait impossible. Heureusement, je l’ai déjà fait dans cet article:
Dans cet article, je n’ai pas seulement fait des suppositions sur pourquoi est-ce que la troisième dimension est dans une situation difficile. J’ai aussi examiné les raisons pour lesquelles la 3D est plus qu’un gadget et quels «matériels» vous permettront de plonger dans des univers exotiques et inconnus dans le futur.
Mais ici, nous parlons du «logiciel»: le film. Il existe des milliers de bons films en 3D. Il faut seulement vouloir les trouver. Mais pour vous éviter d’avoir à les chercher, je vous donne mon top dix.
Pile à l’heure pour le 15e anniversaire du film le plus fructueux de tous les temps sur le point financier, Cameron a ravi de nombreux fans (en grande partie de la gent féminine) avec une réédition du grand classique – cette fois, en 3D. D’après le producteur Landau, la reconversion aurait duré 60 semaines et aurait coûté 18 millions de dollars. Mon verdict: en vaut vraiment la peine!
Commençons par mettre à mal les préjugés. Titanic n’est pas seulement un film à l’eau de rose, mais est aussi du grand cinéma au niveau du contenu, de l’interprétation et surtout au niveau artisanal. Le drame est encore accentué avec la 3D. Le bruit des moteurs dans la salle des machines est encore plus impressionnant, la fête sur le pont inférieur encore plus folle, et l’eau glacée de l’atlantique qui s’infiltre dans les couloirs des cabines encore plus glaciale. Et, au plus tard après que l’arrière du bateau se soit dressé dans les airs et qu’on voit le vide par-dessus l’épaule de Rose et de Jack, on en a le souffle coupé.
Tron: Legacy est la suite du classique avec Jeff Bridges paru en 1982. Les fans de la première partie ont attendu la suite avec impatience – et ont espéré qu’elle ne détruirait pas le statut culte du premier volet. Les autres spectateurs (dont je fais partie) n’avaient simplement aucune idée de ce qui les attendait après la bande-annonce. Une surprise réussie.
Des choses comme la bande originale électrisante de Daft Punk (que l’on entend déjà dans la bande-annonce) ou des excellents effets spéciaux dangereusement près d’une overdose d’effets de foudre ont contribué au succès. Un spectacle optique qui rend vraiment toute sa splendeur seulement en 3D – entre autres grâce aux séquences d’action filmées au format IMAX.
Un film qui a réussi son passage de la forme écrite à la forme cinématographique. L’histoire est tirée d’un grand classique de la littérature américaine: The Great Gatsby. Quand le lancement du film a été décalé pour pouvoir le convertir en 3D après, de nombreuses personnes ont été surprises: est-ce qu’il s’agissait, une fois de plus, de faire plus d’argent dans les cinémas? Est-ce que le film profiterait vraiment de la troisième dimension?
Aux «International 3D Society’s Creative Arts Awards» le film a remporté le prix dans la catégorie principale «Outstanding Live Action 3D Feature Film». The Great Gatsby est sans aucun doute un excellent spectacle visuel, mais ce sont surtout les gros plans sur les acteurs qui deviennent vraiment impressionnants grâce à l’effet de profondeur. C’est là que l’on remarque toutes les possibilités qu'offre la 3D.
Vous n’avez pas encore vu Pacific Rim? Alors il est grand temps d’y remédier! Même si la bande-annonce paraît un peu spéciale avec toutes ces lumières vives et ces combats de robots. Guillermo del Torri est un visionnaire et a prouvé avec ses deux adaptations cinématographiques de Hellboy ou avec le favori des critiques Le Labyrinthe de Pan qu’il est plein de ressources. Tout particulièrement quand il s’agit d’optique. Et Pacific Rim ne déroge pas à la règle.
Et ce en 3D s’il vous plaît! Quand un homme de conserve course un monstre ressemblant à Godzilla à travers les rues et fait lentement tomber les gratte-ciel, seule la 3D arrive vraiment à transmettre ces effets.
De gigantesques monstres («Kaijus») se battent donc contre des robots pilotés par des humains. Vous pensez à «Power Rangers»? À l’époque, je pensais: «Si un film du classique culte réapparaît en salles, il devrait ressembler à ça.» Bon, le remake a vraiment été fait, mais, Pacific Rim est bien plus passionnant!
Le film qui a commencé avec le boom de la 3D. Bien sûr qu’il fait partie de ma liste!
Avatar restera certainement dans les mémoires à cause de ses effets visuels incroyables. Plonger dans un nouvel univers fascinant est une chose (il suffit de se rappeler la trilogie du Seigneur des Anneaux), mais avoir l’impression de s’y déplacer et même d’y vivre est une tout autre chose!
Pour Avatar, nous transporter dans un univers de rêve et dans une nature fluorescente de nuit est un jeu d’enfant. À l’époque, la 3D a offert exactement cet effet de profondeur nécessaire à nous faire plonger dans cet univers comme de petits enfants impatiens. C’est certainement l’exemple par excellence d’un film qui serait inimaginable sans 3D.
L’un de mes favoris. Gravity est le premier film d’Alfonso Cuarón depuis la parution de Children of Men en 2006. L’homme avec un faible pour les séquences de films en un seul plan sans montage incroyablement longues (la première scène du film dure 17 minutes!) nous livre un chef-d’œuvre qui peut être cité avec Avatar quand il s’agit de parler de cinéma 3D réussi.
Tout comme Avatar, Gravity nous plonge dans un univers que nous ne pouvons pas vivre sur terre. L’aventure spatiale devient seulement concrète et tangible grâce à la 3D. Comme les personnages dans le film, nous ressentons cette impression de flotter dans l’espace – souvent de manière impuissante – et développons ainsi un grand respect et de l’humilité pour le vide dans l’espace.
Même mes amis les plus réticents envers la 3D ont avoué que la surtaxe 3D en valait la peine pour Gravity. Voilà ce que j’appelle un vrai compliment.
L’un des films d’aventure le plus sous-estimés de tous les temps. Tinitn et Milou est tout ce qu’Indiana Jones 4 avait promis (mais pas tenu): des personnages bizarres, un mystère autour duquel se tourne tout le film, des lieux exotiques autour du monde et des déplacements de caméra ridicules seulement possible dans un film d’animation. Avec la musique du maître incontesté John Williams pour accompagner le tout. Ah, la 3D peut être tellement belle!
Mon moment préféré est quand le Capitaine Haddock souffre d’hallucinations dans le désert et que le réel et le rêve se fondent pour faire émerger et naviguer un bateau majestueux sur les dunes s’étendant à perte de vue (voir bande-annonce). Une vue impressionnante en 3D qui laisse sans voix. Tout aussi spectaculaire: la course poursuite en voiture, moto, à pied et en tank (!) à travers les ruelles d’une petite ville orientale en bord de mer – filmé d’une traite sans montage.
Au sommet de son art, Steven Spielberg s’est donné la mission de faire un film qui soit un mélange parfait entre film d’aventure, de science-fiction et d’horreur. Nous parlons de Jurassic Park. De plus, son compositeur John Williams a créé une bande-son presque aussi mythique que l’attaque sans pitié du tyrannosaure sous la pluie battante.
Le matériel cinématographique âgé de 20 ans a été traité affectueusement lors de la conversion et de la restauration. Certains effets ont été travaillés ultérieurement pour accentuer l’expérience 3D. Un exemple? La pluie évoquée lors de l’attaque du tyrannosaure a été retouchée numériquement dans la version 3D pour donner une impression encore plus oppressante et encore plus réaliste au spectateur. 20 ans après que ce chef-d’œuvre ait vu le jour sur les écrans, nous possédons une version 3D tellement réaliste que l’on pourrait penser qu’elle existait depuis le début.
Si je devais citer une adaptation cinématographique qui a réussi presque parfaitement son passage de l’analogique au numérique serait l’Odyssée de Pi. La magnifique histoire spirituelle d’un naufragé en haute mer alliée à des phantasmes surréalistes et à une bande-son émouvante déclenche une vraie tornade d’émotions qui m’a accompagnée durant chaque seconde du film, du début à la fin.
Le régisseur Ang Lee montre comment développer tout le potentiel de l’histoire déjà passionnante grâce à l’utilisation soigneuse de la 3D. Le film ne doit pas toujours forcément être un concentré d’action pour que la troisième dimension fonctionne. Parfois, c’est justement l’utilisation subtile de la 3D qui permet aux spectateurs de faire partie de l’univers au lieu de seulement le contempler. Si vous avez déjà vu le film en 3D, vous savez exactement pourquoi j’ai déjà trouvé le générique de début fascinant.
«Quelle journée. Quelle journée merveilleuse!» crie l’un des personnages principaux en plein milieu de l’une des courses poursuites les plus folles et les plus déjantées jamais mises en scène. Le film commence déjà sur les chapeaux de roues et, surtout pour ce qui est des cascades, va en augmentant. Ce n’est donc pas surprenant d’apprendre que des artistes du «Cirque du Soleil» ont été engagés pour tourner des scènes dangereuses du film. Et ça se voit dans le film, quand on prend conscience que de nombreuses scènes loufoques ont été réalisées sans aucun effet numérique.
Le taux d’adrénaline reste presque au sommet du début à la fin du film et laisse le spectateur totalement abasourdi sur le canapé. Que le format 3D était déjà en arrière-pensée lors du tournage est indéniable. Quand des voitures lancées à pleine vitesse finissent par faire des tonneaux dans de gros nuages de feu orange et que toutes sortes de projectiles volent, on aimerait tout simplement pouvoir se raccrocher à quelque chose.
Maintenant, c’est votre avis qui m’intéresse. Quels sont vos films 3D préférés? Font-ils partie de ma liste? Est-ce que j’ai oublié de citer des petits bijoux de la 3D? Faites-le-moi savoir dans les commentaires!
Ici, vous trouverez tous les Blu-ray 3D de notre assortiment.
Vivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»