

La solution au bureau réglable de NewStar à l'essai

Vous ne souffrez pas encore de douleurs dorsales ? Mieux vaut prévenir que guérir. Pour ce faire, il y a soit le sport après le travail, soit les bureaux réglables au boulot. Ou, tout simplement, le poste de travail assis-debout à l'essai ici.
Avec la chaise adaptée, il est possible de travailler en position assise ou couchée. Debout, ça marche aussi : grâce à un bureau réglable que votre employeur vous fournira sur certificat médical, en tout cas, en Suisse. Cela dit, si vous êtes en télétravail, aucun employeur ne financera un tel bureau ; c'est pourquoi je teste pour vous la solution de rechange au bureau réglable la moins chère : un poste de travail assis-debout de NewStar.

Les spécifications du poste de travail NewStar :
- ** réglage de la hauteur :** jusqu'à 50,5 cm (plateau de clavier jusqu'à 41,5 cm) ;
- ** dimensions du produit (L × l ×H) :** 62 × 94,5 × 11,5 jusqu'à 50,5 cm ;
- dimensions du plateau de table (L × l) : 40 × 94,5 cm ;
- dimensions du plateau de clavier (L × l) : 30 × 94,5 cm (dont 22 × 94,5 cm visibles et 8 cm sous le plateau de table) ;
- poids : 15 kg.
Le poste de travail de NewStar n'est pas le premier plateau de table que je teste. J'ai déjà une expérience avec le poste de travail assis-debout de Fellowes qui aujourd'hui me permet d'avoir un point de comparaison, en plus des solutions de bureaux réglables en hauteur classiques.
Montage rapide, petits désagréments
La solution assis-debout de NewStar, modèle NS-WS300BLACK, ne pèse que 15 kilos, ce qui permet de la monter facilement tout seul. Le mode d'emploi décrit étape par étape ce qu'il faut faire. Toutefois, dès la première étape, je commence à avoir du mal. Le mode d'emploi dit : « dévissez les vis Chicago ». Je dois donc sortir quatre vis de leur tige, mais je n'y parviens que pour trois des quatre vis. La dernière est coincée.

C'est seulement à l'aide d'une pince et d'un tournevis que j'arrive à desserrer la fameuse vis déjà déformée à l'état de livraison. Génial, j'adore ce genre de choses. Mais vraiment.
Ensuite, il me faut environ 15 minutes pour que le poste de travail soit opérationnel. La vidéo suivante montre comment faire, d'ailleurs s'ils pouvaient changer de musique, ça ne serait pas si mal :
Design et maniabilité : ça travaille avec NewStar
Mes mains glissent sur la surface en plastique. Ça me rappelle une planche à découper noire et, d'ailleurs, la sensation est exactement la même. En fait, il y a deux « planches à découper » prévues pour le clavier, la souris ainsi que deux petits écrans ou un seul, grand.
Au milieu du bord avant du plateau se trouve une fente de 30 cm de longueur qui, d'une part, permet de faire passer des câbles et, d'autre part, fonctionne comme un support pour smartphone ; cela dit, vous pouvez uniquement placer votre natel en position verticale, car sinon le bord inférieur de l'écran sera caché en raison de la profondeur de 2 cm de la fente. Cette dernière intègre un insert en plastique qui dispose de trois passages de câble suffisamment larges pour USB, mais d'où le natel ne peut pas glisser.

Tout comme les planches à découper, le plateau de table du poste de travail possède de chaque côté une ouverture qui peut être utilisée comme poignée. Ainsi, le poste peut être placé sur n'importe quelle table. Par ailleurs, sous la poignée droite, il y a un levier pour régler la hauteur.

Quand vous actionnez le levier, tout d'abord, il ne se passe rien du tout. Et ce, même s'il n'y a rien sur le plateau. Je trouve ça nikel, car parfois les fabricants intègrent des ressorts qui, le cas échéant, peuvent vous défoncer le menton. C'est seulement quand je commence à bouger le plateau que celui-ci peut se régler à la hauteur souhaitée. Cela dit, il n'y pas besoin de beaucoup de force : le mécanisme du poste de travail fonctionne parfaitement.
Contrairement au poste de travail de Fellowes, je remarque tout de suite que le plateau de table ici est extrêmement stable dans n'importe quelle position. Je ne peux malheureusement pas dire la même chose du plateau de clavier, même s'il reste relativement fixe. Étant donné que le point d'attache se trouve sur la partie arrière du plateau de table, sur la partie avant, il y a un peu de jeu. Si je presse mes paumes avec un peu plus de force sur le plateau, le clavier et la souris basculent un petit peu. Ce n'est pas génial, mais je vais pouvoir m'y habituer. Il s'agit d'un petit inconvénient, bien plus petit que dans le cas du produit de Fellowes où le plateau de clavier faisait basculer tout le poste de travail en même temps. Ici, quand vous tapez sur le clavier, seules les touches bougent.

Le point négatif du NewStar réside dans l'espace réduit pour le clavier et la souris. J'arrive seulement à placer un repose-paumes devant le clavier, si je décale un peu ce dernier sous le plateau de table. Pour ce qui est de la souris, il sera très difficile de trouver un tapis adapté à la grandeur et à la forme du petit espace qui reste. Si vous décidez de ne pas mettre de tapis, le laser de la souris fonctionnera, mais vous devrez vous habituer à la sensation de planche à découper.
Bilan : la solution de rechange au bureau réglable vous rendra heureux
Bravo NewStar ! Votre solution n'est pas seulement deux fois moins chère que celle de votre concurrent déjà testée, mais aussi deux fois plus stable. Toutefois, nous n’en sommes pas encore à la stabilité d'un bureau normal réglable en hauteur. Le plateau de clavier bascule malheureusement un peu lorsque j'y appuie mes paumes. Ce que je déplore encore plus, c'est le manque d'espace pour le clavier et la souris. L'utilisation d'un repose-paumes ou d'un tapis de souris n'est pas vraiment possible, voire impossible.
Cela dit, celui ou celle qui n'est pas trop exigeant et qui veut éviter des douleurs dorsales facilement et sans dépenser trop d'argent fera une bonne affaire avec ce produit.


Le baiser quotidien de la muse stimule ma créativité. Si elle m’oublie, j’essaie de retrouver ma créativité en rêvant pour faire en sorte que mes rêves dévorent ma vie afin que la vie ne dévore mes rêves.