Test de produit
Huawei P40 Pro : le meilleur, mais il y a un mais...
par Dominik Bärlocher
Huawei P40 Pro+ vs P40 Pro : qu'apportent 400 francs de plus ?
10/6/2020
Le Huawei P40 Pro+ est encore meilleur que le P40 Pro. Pour 400 francs de plus, vous obtenez un appareil photo supplémentaire et un appareil photo échangé. Qu'est-ce que cela signifie dans la vie de tous les jours ? Où et dans quelles situations l'appareil photo est-il performant ?
Quelques semaines seulement après la sortie du Huawei P40 Pro, le Huawei P40 Pro+ suit. À première vue, les téléphones ne diffèrent guère l'un de l'autre. L'un n'existe qu'en noir et blanc, l'autre en toutes sortes de couleurs. L'un fait 9 millimètres d'épaisseur, l'autre seulement 8,95. L'un coûte près de 1000 francs, l'autre presque 1400 francs. Aucun n'est équipé des services Google.
Le P40 Pro+ est un appareil qui soulève des questions. Il coûte plus cher, donc devrait être meilleur. Si le P40 Pro est déjà censé être le summum de la technologie, qu'est-ce qui pourrait le battre ? Le top du top ? Ou est-ce un signe avant-coureur de choses à venir ? Une mise à jour massive du logiciel de l'appareil photo qui justifie 400 CHF de plus ? Ne serait-il pas plus logique de sortir les logiciels et le téléphone en même temps ? Et dans tout ce tumulte : que fait le P40 Pro ?
La dilution du portfolio
Tout d'abord, je voudrais exprimer mon scepticisme à propos de cette affaire du Pro Plus. Le Pro+ rend la série Huawei assez étrange et nous pousse à soupçonner fortement que le fabricant veut juste alléger encore un peu notre portefeuille.
J'étais sceptique sur toute cette histoire de Pro à l'époque. Cependant, les modèles Pro des fabricants sont devenus une mise à niveau intéressante par rapport aux modèles non Pro. Maintenant, le Pro est censé être le nouveau non-Pro et les versions Plus ou Ultra sont censées être encore plus Pro que Pro. En attendant, je suis fortement pro Pro, car ces appareils fournissent simplement plus. Oui, ils coûtent plus cher, mais la différence entre la version de base et la Pro est notable, surtout chez Huawei.
Alors, passons au « Plus ». Cela rend le portefeuille de la série P extrêmement confus. Avant, voilà à quoi ressemblait l'ordre croissant des performances et des prix chez Huawei :
- Huawei PXX Lite : version budget, manques clairs, surtout au niveau de l'appareil photo.
- Huawei PXX : appareil comme l'avaient imaginé les développeurs, des performances que Huawei considère comme bonnes et optimales.
- Huawei PXX Pro : le produit sur lequel les développeurs se défoulent. Une technologie de pointe.
Cela n'a pas suffi et Huawei s'est dit : « Mettons fin à ce système logique ». Maintenant l'ordre ressemble à ça :
- Huawei P40 Lite : version budget, manques clairs, surtout au niveau de l'appareil photo.
- Huawei P40 : appareil comme l'avaient imaginé les développeurs, des performances que Huawei considère comme bonnes et optimales.
- Huawei P40 Pro : ???
- Huawei P40 Pro+ : le produit sur lequel les développeurs se défoulent. Une technologie de pointe.
OK. Voyons voir : si l'idée était de faire du marketing perturbateur, elle n'a clairement pas marché. C'est bien de vouloir perturber, mais le tout doit être clair et compréhensible. Si même les experts de la scène ne savent pas exactement de quoi il s'agit, alors le concept manque définitivement de logique.
Un appareil photo de plus et une charge plus rapide
Pour ce qui est du matériel, il faut chercher les différences entre les deux modèles. Je vais vous faciliter la tâche :
| Huawei P40 Pro | Huawei P40 Pro+ | |
|---|---|---|
| Poids sans carte SIM ou mémoire | 209 g | 226 g |
| Mémoire interne « ROM » | 256 Go | 512 Go |
| Caméra principale (identique) | Capteur Ultra Vision 50 MP (Grand Angle, f/1.9 aperture, OIS) | Capteur Ultra Vision 50 MP (Grand Angle, f/1.9 aperture, OIS) |
| Capteur ultra grand angle (identique) | Capteur cinématographique de 40 MP (Ultra Grand Angle, f/1.8) | Capteur cinématographique de 40 MP (Ultra Grand Angle, f/1.8) |
| Capteur téléphoto | capteur téléphoto SuperSensing de 12 MP (f/3.4, OIS) | Capteur téléphoto 8 MP (zoom optique 3x, f/2.4, OIS) |
| Capteur Zoom | Aucune | Capteur SuperZoom 8 MP (zoom optique 10x, f/4.4, OIS) |
| Capteur de profondeur | Capteur 3D à détection de profondeur | Capteur 3D à détection de profondeur |
| Chargeur | max 40 Watts | max 65 Watts |
Tout se tourne principalement autour de la caméra. C'est-à-dire autour du zoom du P40 Pro et des zooms du P40 Pro+. Alors que le P40 est équipé d'un zoom, le Plus en a deux. En plus d'un capteur plus petit, le Plus possède un zoom optique plus important. L'ouverture est également plus basse. Cela signifie que le Plus laissera entrer plus de lumière dans l'objectif. En termes simples : une meilleure profondeur de champ et de meilleures prises de vue de nuit. Peut-être ?
Toutes les photos dans cet article ont été prises de manière à laisser autant de décisions que possible à l'intelligence artificielle (IA) du téléphone. Je veux voir ce que le téléphone peut faire, et non pas à quoi devrait ressembler la meilleure photo possible. Parce que quand Huawei et cie se font mousser avec l'IA et qu'ils sont fiers de la capacité de l'ordinateur à réfléchir, alors je laisse réfléchir l'ordi et voir ce que la machine me suggère.
De plus, les deux téléphones ne fonctionnent pas sur la même version d'EMUI.
- Huawei P40 Pro : 10.0.1.121, version publique
- Huawei P40 Pro+: 10.0.1.125, version non commerciale
Ce qui signifie que l'IA peut réagir différemment dans les mêmes conditions. Cela devient très perceptible lors du test du microphone dans la vidéo. Il semblerait que le filtre permettant de différencier les bruits de fond tels que le vent des dialogues a été amélioré. Comme la version non commerciale du logiciel P40 Pro+ n'a pas de journal des modifications, l'affirmation est difficile à prouver.
Le logiciel : plus de zoom, mode IA supplémentaire
L'une de mes caractéristiques préférées de la caméra du P40 Pro est l'enregistrement en 50 mégapixels. Elle existe également sur le P40 Pro+, mais est dotée d'un mode IA supplémentaire. Toutes les photos de ce test d'appareil photo peuvent être téléchargées et visualisées en taille réelle sur votre PC ou Mac. J'ai dû les comprimer un peu pour notre système.
Fascinant ! Super. Deux fois la même image. Sauf que sur une photo, l'appareil photo a pris trois secondes et que l'IA a pris la photo exactement comme l'appareil dépourvu d'IA. L'image IA ne fait que 8,85 Mo, alors que l'image sans AI mesure 11,2 Mo. Les données EXIF de l'image IA indiquent que le temps d'exposition est de 0,009712 seconde, pour l'image normale il est de 0,009603 seconde. Pour utiliser une unité de mesure traditionnelle de la photographie, les deux sont à environ 1/1000.
Ceci n'est qu'un premier aperçu. Au deuxième coup d'œil, on peut voir ce que fait le mode 50MP AI. La pierre au premier plan à gauche est un peu plus détaillée sur la photo AI.
Quatre cents francs. Exact. Jusqu'à présent, cela ne vaut absolument pas la peine. Bien sûr, c'est un petit gadget qui est cool oui, mais il ne vaut vraiment pas le supplément.
Plus de lumière la nuit
Plus l'ouverture d'un objectif est bas, plus il laisse passer de lumière pour atteindre le capteur situé derrière lui. Huawei ne se contente pas d'exploiter cela sur le plan matériel, mais a également intégré le mode d'ouverture sur le plan logiciel. En tant qu'utilisateur, vous pouvez régler manuellement l'ouverture à f/0,95, ce qui permet des prises de vue nocturnes assez spectaculaires qui n'ont pas l'air aussi artificielles que celles en mode nuit. Vous pouvez également l'utiliser pour pousser la profondeur de champ à l'extrême et créer un flou spectaculaire.
J'ai donc monté mon trépied GorillaPod sur un pont la nuit et ai pris les photos suivantes.
Comparaison des modes nocturnes
Voyez-vous ça, la photo du P40 Pro+ est nettement meilleure que celle de son petit frère. Je parle du niveau qualitatif, et non esthétique. Les détails de la roue dentée sont à peine visibles sur le P40 Pro, mais très clairs sur le P40 Pro+. L'une des raisons peut être que les données EXIF du P40 Pro indiquent un temps d'exposition de 7,35974 secondes, à 100 ISO et 1,58993 secondes avec 2500 ISO pour le P40 Pro+. Le P40 Pro réussit mieux la prise de l'eau, car on voit moins de bruit numérique. L'absence de détails est également perceptible dans la taille du fichier. Avec un nombre de pixels identique, l'image du P40 Pro fait 1051 Ko, contre 2194 Ko pour celle du P40 Pro Plus.
Les deux images sont adaptées aux médias sociaux, mais ne suffisent pas pour un prix de photo. Le ciel est trop granuleux sur la photo du P40 Pro+ et il y a trop de flou artistique sur celle du P40 Pro.
Si l'IA arrêtait aussi de rendre le ciel toujours bleu clair, gris clair ou orange clair la nuit, je serais probablement beaucoup plus satisfait des prises. Je comprends que nous ayons un problème assez grave avec la pollution lumineuse, mais cela ne doit pas nécessairement se refléter dans les photos de nuit prises par un smartphone, qui sont de toute façon traitées par une intelligence artificielle. Après tout, l'appareil photo voit plus que nos yeux. L'IA isole assez bien le ciel, sans aucun doute, mais le filtre de nuit appliqué aux images brutes est moyen.
Si j'applique vite Photoshop, voilà le résultat :
Je n'ai fait que déplacer la saturation et la luminosité à environ -70. Une IA y parviendrait aussi sans problème.
Comparaison des modes d'ouverture
Oui, le P40 Pro+ est plus lumineux. En mode ouverture, les deux images ont exactement le même nombre de pixels et ont presque la même taille avec 7000 Ko et 7229 Ko. Les données EXIF indiquent f/0,95, un temps d'exposition de 1/10 et ISO 3200 pour les deux appareils. Les photos ont été prises à des intervalles de trois minutes.
Néanmoins, l'image du P40 Pro+ est beaucoup plus belle, même si le ciel est orange à cause de la pollution lumineuse. Si nos yeux étaient meilleurs et pouvaient absorber plus de lumière, nous verrions la lueur orange dans le ciel. Comme le font les chats et autres animaux nocturnes. Revenons à la technologie : le Pro+ a plus de détails, plus de couleurs et des lignes plus claires. Les deux sont parfaitement adaptés aux médias sociaux. Le Pro+ prouve simplement que ses objectifs sont en fait supérieurs aux autres modèles.
Remarque : aucun des objectifs ne peut atteindre une ouverture de 0,95. La différence entre f/1,8 et 0,95 dans l'image finale est calculée par l'IA et ajoutée à l'image dans les données EXIF. Cela me convient, car les images à 0,95 me plaisent bien plus que celles du mode nuit. Et cela vient uniquement du fait que le mode nuit rend généralement le ciel beaucoup trop lumineux. Ce n'est pas seulement le cas chez Huawei, mais aussi chez Samsung, Oppo et presque tous les autres fabricants qui proposent un mode nuit.
Les limites du mode nuit
Le mode nuit est relativement simple. Pour que l'IA puisse faire des calculs décents, elle a besoin d'une source lumineuse dans l'image qui soit plus que de simples points de lumière à l'horizon. Mais elle ne doit pas être trop forte. Un contre-jour puissant donne des résultats étranges. Voyons voir ce que font le « meilleur appareil photo du marché » et le « meilleur appareil photo du marché...plus ».
Comme contre-jour, je prends simplement les phares de ma voiture. En théorie, l'appareil photo devrait prendre le phare comme le point le plus lumineux et ajuster la balance des blancs – appelée « ISO » dans le jargon – en conséquence, afin que la lumière ne soit pas seulement une zone blanche et que l'arrière-plan ne soit pas seulement noir. En mode nuit, l'IA fait les calculs et essaie de faire de son mieux pour l'arrière-plan. Cela signifie que l'ISO doit être plus élevée et l'appareil photo court donc le risque que les phares ne génèrent que des zones blanches.
Avant toute chose : les deux téléphones semblent n'avoir rien tenté pour améliorer un peu l'arrière-plan. D'une part parce que le phare de l'Alfa est puissant et d'autre part, car l'IA du téléphone a probablement pensé que je voulais regarder le facteur de flare.
En mode ouverture, c'est exactement ce qui se passe avec l'ISO. Le feu de route allumé casse tout. En mode nuit, le logiciel reconnaît la forme de l'ampoule et voit même le clignotant.
Cela devient vraiment passionnant quand on ajoute les mêmes prises de vue du P40 Pro+. Le Plus y voit des couleurs rouges, tandis que le P40 Pro s'appuie sur des tons blancs et bleus.
Nous avons produit un facteur de flare. Il est temps d'aller dormir. Les horaires livrés par les données EXIF donnent sont de 23 h 58. Il est définitivement trop tard...
Le zoom
6 h 52. Il pleut. Dommage ! Avec tous ses moyens – optiques et numériques – le Huawei P40 Pro n'offre qu'un zoom de 50x. Le Pro+ combat le Space Zoom de Samsung avec 100x.
Un petit commentaire sur la météo. Bien sûr, j'aurais préféré prendre les photos sous un soleil radieux. Bien sûr, il y aurait moins d'interférences dans l'air. J'ai informé mère Nature que j'aimerais avoir des conditions idéales pour l'appareil photo, mais elle n'a pas été impressionnée par cette requête. Je dois donc malheureusement me contenter du temps qu'il fait. Tout comme doit le faire l'utilisateur moyen. Car c'est la situation dans laquelle le téléphone doit faire ses preuves. Ce ne sont pas les conditions optimales qui montrent ce qu'un système peut faire, bien au contraire. Et nous sommes ici pour un test, pas pour nous vanter. La vraie vie, sans marketing.
Sur un ponton de Küssnacht am Rigi, je vois des brumes à l'effet dramatique. Elles pourraient tout aussi bien être des nuages. Comme le dirait McCoy, je suis journaliste et non météorologue.
Je ne peux faire une comparaison directe entre le P40 Pro et le P40 Pro+ que jusqu'à 50x, car c'est le niveau de zoom maximum que le P40 Pro offre. Les photos étaient difficiles à prendre, même avec un trépied, car le Smartphone oscille beaucoup à 50x.
Aucune des photos n'est bonne. Le Pro+ voit plus des ombres plus fortes et assigne le noir plus généreusement que le P40 Pro, qui ne voit que des nuances de gris. De plus, le Pro+ voit plus de détails dans la balustrade. Le problème : les deux images sont inutilisables. Ceci n'est qu'une démonstration technique. Ni plus ni moins.
Le P40 Pro+ peut zoomer jusqu'à 100x. Il s'agit d'un zoom hybride, qui mélange le zoom optique et le zoom numérique, puis ajoute une bonne dose de données provenant de l'objectif de 50 MP. Seul un téléphone peut suivre cette évolution jusqu'à présent. Le Samsung Galaxy S20 Ultra.
Quand je parle de « meilleur » ici, je parle du « moins mauvais », car ni l'objectif de Samsung ni celui de Huawei ne peuvent être qualifiés de « bons ». Le P40 Pro+ voit aussi plus de détails que la concurrence à 100x. À un tel niveau de zoom, l'appareil photo lui-même ne reconnaît pas grand-chose. C'est pourquoi il gonfle des pixels individuels, ce qui transforme l'image en une collection de taches de couleur floues et carrées. Pour éviter que cela ne se produise, l'IA des téléphones essaie de reconnaître les contours et les floute. Ensuite, les couleurs sont corrigées d'après les meilleures méthodes d'analyse et au final, une image comme celle ci-dessus est créée.
Le principal problème de Samsung n'est même pas nécessairement la reconnaissance des contours, mais la correction des couleurs. Si Samsung était un peu plus agressif avec la correction des couleurs, le résultat ne serait même pas si mauvais par rapport à Huawei.
Pour cette image, j'ai ajusté deux choses. J'ai corrigé le niveau de noir. Le noir sous la branche et le blanc à l'avant de la balustrade. Ensuite, j'ai réglé la saturation des couleurs à +65. Les informations sur les couleurs sont là, mais l'IA de Samsung est un peu trop conservatrice. Les informations de l'image pour les contours manquent. Les appareils photo des smartphones, chez Huawei comme chez Samsung, ne voient pas assez loin pour pouvoir sortir une image vraiment utile.
Le son est meilleur, mais toujours pas bon
Un petit mot au sujet de la vidéo : je voulais savoir si l'interaction entre l'IA et le microphone de la caméra est aussi mauvaise sur le Huawei P40 Pro+ que sur le P40 Pro. Donc, je prends du ruban adhésif, une moto, monte et descend une colline à 80 km/h.
En fait, le résultat devrait être le même qu'avec le P40 Pro : j'accélère, le moteur devient plus bruyant, l'IA le définit comme un bruit de fond et le filtre brusquement. Côté matériel, les microphones sont identiques. Mais du côté des logiciels, il y a une différence.
Cela est probablement dû au fait que le logiciel du P40 Pro+ est plus récent que celui du P40 Pro. Attention : la version du logiciel installée sur le Plus n'est pas commerciale. Néanmoins, on dirait bien que le vent est mieux filtré et que le bruit du moteur est moins supprimé.
En revanche, pour ce qui est de la stabilisation d'image, le P40 Pro non « Plus » semble être meilleur. Chez le Plus, je vois beaucoup de très petites secousses dans l'image et le mouvement de caméra fluide promis n'est pas au rendez-vous.
Ne vaut pas 400 francs
Les différences entre le Huawei P40 Pro et le Huawei P40 Pro+ sont minimes. Tant sur la fiche technique qu'au niveau de l'utilisation. Et elles ne valent certainement pas 400 francs. 100 francs peut-être, mais payer une somme aléatoire pour des améliorations mineures me semble présomptueux. S'il devait y en avoir d'autres un jour, probablement du côté des logiciels, il serait plus logique de faire sortir le téléphone en même temps que les logiciels. J'ai donc devant moi un appareil avec un dos en céramique qui soulève plus de questions qu'il n'apporte de réponses.
Les deux caméras font un très bon travail en fournissant des images utilisables, même si l'esthétique de l'intelligence artificielle doit être remise en question. Le ciel nocturne n'est pas gris clair, bleu clair ou orange clair. Toutefois, les performances technologiques des deux modèles sont actuellement en tête du marché. Le Pro+ est même en avance.
Pour Huawei, la dilution de son portfolio n'en valait pas la peine. Aujourd'hui, le P40 Pro n'est plus à la pointe de la technologie, mais n'est pas non plus une version standard. Il lui manque un rôle clair, une fonction concrète. Car oui, le P40 Pro+ est meilleur, mais simplement trop cher pour ce petit plus. Ma suggestion : éliminez à nouveau l'idée du Pro+ et gardez ce que nous avons aujourd'hui comme P40 Pro+ pour la génération P50 comme version Pro. Qu'y a-t-il de mal à cela ? Le portefeuille redevient mince et compréhensible. En tant que journaliste, je passe à côté d'un bon test, mais, en contrepartie, je dormirais davantage.
Donc, à lui seul, est-ce que le P40 Pro+ est bon ? Oui. Les photos sont-elles géniales ? Absolument. Est-ce que cela vaut 400 francs de plus et la destruction d'un portfolio clair ? Non.
Voilà, j'ai fini. Le dos en céramique du P40 Pro+ est d'ailleurs, au niveau des couleurs, bien loin derrière le Silver Frost du P40 Pro. Tant en couleur qu'en haptique.
Journaliste. Auteur. Hackers. Je suis un conteur d'histoires à la recherche de limites, de secrets et de tabous. Je documente le monde noir sur blanc. Non pas parce que je peux, mais parce que je ne peux pas m'en empêcher.
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