Entretien avec le réalisateur de « Moon Knight » : « il y a du drama, c’est ce que je fais le mieux »
30/3/2022
Vidéo: Manuel Wenk
Traduction: Sophie Boissonneau
Mohamed Diab n’a pas cherché à obtenir le poste pour la réalisation de « Moon Knight » en raison de ses origines égyptiennes, mais en raison de l'histoire dramatique du héros de comic. C’est, entre autres, ce qu’il me raconte dans cette interview.
« Imaginez, vous êtes une personne tout à fait normale menant une vie tout ce qu’il y a de plus normale, jusqu’au jour où vous vous réveillez et découvrez que vous avez une deuxième identité, jusqu’alors totalement inconnue.
Et c’est un superhéros. »
Le regard de Mohamed Diab se fait insistant lorsqu'il prononce ces mots lors de l'interview. Comme s’ils déclenchaient quelque chose en lui. De l’excitation. De la nervosité. Peut-être aussi de la fierté ? Après tout, ce ne sont pas n'importe quels mots, mais ceux avec lesquels il a commencé son pitch auprès des patrons de Marvel et qui lui ont valu le poste de réalisateur et de showrunner pour Moon Knight.
À Hollywood, on ne connaît pas encore l'Égyptien. Cela pourrait bientôt changer. Moon Knight, série lancée le 30 mars sur Disney+, raconte l'une des histoires Marvel les plus insolites à ce jour. Moon Knight, ou le Chevalier de la Lune en français, est au service de Khonsou, le dieu égyptien de la lune, et utilise ses pouvoirs pour protéger les humains la nuit. Le superhéros souffre d’un trouble dissociatif de l’identité, c’est-à-dire qu’il renferme plusieurs personnalités qui ignorent chacune l’existence des autres et n’ont aucun souvenir de ce que font ou disent les autres.
« C'est du pur drama », dit Diab, « et c’est ce que je fais le mieux ».
L’interview a été enregistrée le 21 mars dans le cadre de la première mondiale de la nouvelle série Marvel, Moon Knight, avec deux autres journalistes européens.
Retrouvez l’enregistrement complet, d'une durée de douze minutes, ici.
Luca Fontana
Senior Editor
Luca.Fontana@digitecgalaxus.chVivre des aventures et faire du sport dans la nature et me pousser jusqu’à ce que les battements du cœur deviennent mon rythme – voilà ma zone de confort. Je profite aussi des moments de calme avec un bon livre sur des intrigues dangereuses et des assassins de roi. Parfois, je m’exalte de musiques de film durant plusieurs minutes. Cela est certainement dû à ma passion pour le cinéma. Ce que j’ai toujours voulu dire: «Je s’appelle Groot.»
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